Dans la hiérarchie des générateurs de stress, Le manager « passe-plat » est peut être le moins toxique (quoi que…).
A quoi reconnait t-on le manager passe plat?
Il va créer du stress en ajoutant à un climat déjà tendu, des demandes, aussi inutiles que floues. Avec lui, il faut régulièrement produire des rapports, des analyses, des prévisions qui consomment une énergie folle et ne sont pas d’une grande aide dans les taches du quotidien. Il change régulièrement d’avis et il n’est pas rare de devoir faire et refaire le travail et ces demandes sont peu claires et changeantes.
A l’inverse, quant on a besoin de lui pour des informations complémentaires ou des avis, il est étonnamment absent. De plus, en cas de problème émanant des clients ou de la direction, celui-ci, va répercuter directement ou même amplifier les problèmes en y ajoutant ces propres contraintes.
Pourquoi agit-il comme cela ?
La plupart du temps notre manager « passe-plat » a un déficit de confiance en lui et a déjà du mal à se gérer lui même. Il trouve dans les procédures un moyen rassurant pour légitimer sa position. En bon exécutant, il applique le petit manuel du parfait gestionnaire et est très attaché à ce que l’on va penser de lui en haut lieu. La peur de désobéir ou de déplaire à quelqu’un qui incarne le pouvoir, qu’il soit hiérarchique ou émanant du client, est son élément moteur.
Quels effets sur les collaborateurs ?
Ce manager n’est pas virulent et peut même paraitre « gentil » mais un peu incompétent en situation normale. Mais en cas de problème, le surcroit de travail imposé de manière non pragmatique, le doute permanent, le manque de soutien et de flexibilité, ainsi que l’incertitude, vont vite décourager les personnes qui sont sous-lui. Indécis, peu adaptable et facilement stressés lui-même, il n’est pas vraiment un soutien et est vite perçu par ses équipes comme un fardeau, voir un amplificateur de stress.
Comment se comporter face au manager passe plat?
Si il n’est pas possible de changer les gens, on peut en revanche se changer soi pour mieux réagir face à ces personnes.
De manière générale et même si cela peut paraitre paradoxale, il est avantageux de se positionner en tant que partenaire de ce type de profil. Dans son soucis de bien faire et de bien paraitre au yeux de la direction ou des clients, il a vraisemblablement oublié l’essentiel en route.
Redonner les tenants et les aboutissants de ces demandes, ainsi que leurs impacts sur les résultats opérationnels, en toute bienveillance, peut aider à repositionner le manager passe-plat dans l’action. En période de stress, l’aider à formuler ses craintes et aboutir ainsi à des demandes précises et formelles est aussi une stratégie payante.
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